Augmentation mammaire, risques et prévention

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Comme toutes les interventions chirurgicales, celle de l’augmentation mammaire comporte des risques liés soit à l’anesthésie soit à l’intervention elle-même.

Les complications possibles les plus fréquentes sont : la formation de coques (durcissement des prothèses), la rupture de la prothèse (fissure), l’apparition d’un hématome ou encore d’une infection. Ces complications sont rares et un suivi régulier permet de les détecter et de les soigner rapidement. Dans le cas de la fissure d’une prothèse en sérum physiologique, l’affaissement du sein est très rapide et la patiente s’en rend compte facilement.

Si la prothèse est en silicone, la détection de la rupture ne se fait que par examen radiologique, néanmoins les nouvelles prothèses en silicone ont été conçues pour être très cohésive, leur gel se déverse difficilement suite à une rupture.

Les imperfections peuvent être dues à un manque de naturel (cas des très grandes prothèses), à l’apparition ou l’accentuation d’une asymétrie, ou encore à une mauvaise cicatrisation.

La pose d’implants mammaire ne gène ni l’allaitement, ni le plaisir et la sensibilité puisque l’augmentation des seins se fait sans toucher aux glandes galactophoriques (surtout en position rétro-musculaire) et sans altérer les tissus nerveux aréolaires.

La reprise après l’intervention, dépend de la sensibilité de la personne et de la position des prothèses (rétro-glandulaire ou rétro-musculaire). Une augmentation mammaire en rétro-musculaire est généralement douloureuse et la patiente met plus de temps à reprendre ses activités quotidiennes que dans le cas d’une prothèse placée derrière la glande. Il faut en moyenne une semaine pour reprendre progressivement une vie active et un mois avant de reprendre une activité sportive.

Dans le cas d’une augmentation des seins en rétro-glandulaire quelques jours (de l’ordre de trois ou quatre jours) suffisent à se sentir mieux et à reprendre ses activités quotidiennes.